Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

journées européennes du patrimoine - Page 5

  • LA RENTREE 2013 A VANVES : SCOLAIRE, ASSOCIATIVE, SPORTIVE…

    La Rentrée 2013 à Vanves sera marquée par plusieurs événements cette semaine : Dés aujourd’hui, la Rentrée scolaire qui concerne prés de 5000 jeunes entre dans les 6 écoles primaires et maternelles, les deux collèges et les deux lycées de Vanves. Avec quelques nouveautés dont la principale concerne Cabourg qui dispose que d’un seul directeur pour les deux écoles maternelle et primaire. Le week-end prochain : la grande braderie du syndicat d’initiative samedi, puis Dimanche le forum des associations et la journée porte ouverte du Stade de Vanves etc…

     

    « Pour cette rentrée 2013/2014, 2 192 élèves vont être accueillis dans les écoles maternelles et élémentaires de la Ville. Signe du dynamisme de notre ville, cette année 2 nouvelles classes ont été créées (une à l’école élémentaire Cabourg et une à l’école maternelle Fourestier) » indique Bernard Gauducheau, maire UDI de Vanves qui revient sur les nouveaux rythmes scolaires qui commence à s’appliquer dans certaines communes  et ne le sera à Vanves qu’à partir de la Rentrée 2014 : « Elle se décidera, comme nous avons l’habitude de le faire dans notre Commune, suite à une vaste concertation, gage d’une application partagée. Un groupe de travail mixte composé de parents d’élèves, d’enseignants, d’animateurs, d’agents du service éducation de la Ville, de l’inspectrice de la 18e circonscription et de Madame Marie-Françoise Goloubtzoff Adjoint au Maire chargé de l’éducation, travaille actuellement à la définition des contours de l’application de cette réforme dans notre ville. Les grandes lignes de la future organisation pour Vanves seront ainsi définies en ayant fait participé les principaux acteurs de la communauté éducative ». La principale nouveauté concerne les deux écoles élémentaire et maternelle formant le groupe scolaire Jacques Cabourg devraient devenir l’école primaire Jacques Cabourg avec deux sections, maternelle et Primaire. L’avantage est de  ne plus avoir qu’un seul directeur, là une directrice,  au lieu de deux et qu’elle bénéficie d’une décharge complète, c'est-à-dire qu’elle exerce à plein temps sa fonction. C’est déjà le cas  Issy les Moulineaux où l’école élementaire Doisneau et l’école maternelle Le train bleu étaient dirigées par un seul et même directeur. Cette nouvelle organisation est appelée à se systématiser à l’avenir.

     

    Les animations du week-end prochain sont désormais traditionnelles avec trois grands rendez-vous : La 22éme braderie de Vanves au parc F.Pic initié en 1992/93 par le Cercle des Cents avant d’être reprise par le Syndicat d’Initiative en 2001. Elle réunit plus de 300 participants généralement.  Le 47éme Forum des associations de Vanves se déroulera le lendemain dans le parc Frédéric Pic avec plus de 130 associations sur les 300 associations existantes  à Vanves. Enfin le Stade de Vanves organisera sa 3éme porte Ouverte au PMS André Roche avec des démonstrations qui débuteront dès 11H. Cette association devrait en profiter pour lancer officiellement son nouveau logo,  son nouveau site, son nouveau livret d’accueil à 12H15 en présence de Bernard Gauducheau, maire, Maxime Gagliardi maire adjoint des sports,  et Bruno Chauvet, président du Stade de Vanves. Le week end suivant, 14 et 15 Septembre 2013,  sera consacré aux Journées européennes du patrimoine dont le théme est consacré aux monuments historiques.  La Ville de Vanves a programmé des visites dans lieux remarquables et d’exception : la Salle Henry Darien de l’Hôtel de Ville, le Lycée Michelet, l’Eglise Saint-Rémy, le Prieuré Sainte-Bathilde, l’Eglise de la Sainte Trinité et des Nouveaux Martyrs, le Carré militaire 1914-1918 du cimetière de Vanves. Le temps fort de ce week-end sera une conférence et une exposition à l’Hôtel de Ville consacrée à l’ancienne Maison de Santé du Parc Pic grâce à un médecin à la retraite qui s’est intéressé à son histoire.

  • VANVES ET SON PATRIMOINE : UNE PRESENCE RUSSE TRES FORTE AVEC DEUX EGLISES ORTHODOXES

    L’une des curiosités de ces journées européennes du patrimoine se déroule cet après-midi avec une visite commentée à 15H des deux églises de la Sainte trinité et des Nouveaux Martyrs Russes, rue Michel Ange, dans ce petit havre de paix verdoyant, qui entourent la salle associative. Deux églises orthodoxes dépendant du Patriarcat de Moscou, et qui cachent des îcones de Grégoire Kroug et Léonide Ouspenky, deux iconographes renommés du XXéme siécle.

     

    La nouvelle église orthodoxe de la Sainte Trinité dédiée aux Martyrs de la Révolution a été consacrée et bénie voilà prés de 20 ans, un certain 16 Octobre 1993, par l’Evêque Chersonése Goury. Un événement trèsimportant à l’époque parce qu’il n’y avait pas eu depuis 30 ans en Frace la construction d’un tel édifice pour l’Eglise Orthodoxe Russe Patriacale. Cette église cubique s’éléve jusqu’à prés de 15 m de haut, surmonté d’une coupole en pointe dorée qui symbilise « l’âme ardente s’élevant vers Dieu dans la prière ». Les images sont omniprésentes et de nombreux icônes ornent l’intérieur de l’église, fidéle à la tradition orthodoxe, cmme celle qui se trouve à droite de l’Iconostase qui rappelle que cette église est consacrée aux martyrs de la Révolution. Une représentation du Christ et « la mére de Dieu » entourent la porte royale surmontée par l’Annonciation et les quatre évangiles, les portes latérales étant gardées par les deux archanges Michel et Gabriel. L’entrée de l’édifice est matérialisée par une icône de la Trinité, du nom de cette paroisse. Enfin, son plafond est composé de telle sorte que la lumière naturelle est dispensée grâce à quatre ouvertures situées aux quatre points cardinaux. Tout au fond, le Christ Pantocrator domine l’ensemble sur un plafond représentant le ciel. Dix ans ont été nécessaire pour mener à bien sa construction qui a été entièrement financée par cette communauté, grâce à des dons et des ventes de produits russes confectionnés par les plus anciens d’entrre eux.

     

    La présence de la communauté orthodoxe de Vanves remonte aux débuts des années trente, alors qu’une partie des russes qui avaient fui la révolution d’Octobe 1917, s’étaient installés à la limite du XVéme arrondissement et de Vanves, dont beaucoup avaient combattu dans l’armée les communistes. Ils ont alors créé cette paroisse orthodoxe de la Sainte Trinité avec sa   chapelle en 1935 qui était alors installée dans les locaux d’une ancienne compagnie de fiacres, impasse Alexandre,  à proximité du Périph dans la zone des fortifications, et qu’ils ont déoré avec des icpônes rapportées de la Mére Patrie. L’un des membres les plus célébres de cette communauté fut alors la poétesse Marina Tsvetaeva qui habitait rue JB Potin entre 1834 et 1938. Lors des travaux d’aménagement du Plateau, cette église orthodoxe  a été déménagée  (en une nuit parait il) au début des années 70 dans un petit pavillon des années 20, et plus exactement dans le garage, aménagé en demi-sous sol pour en faire un lieu de culte. Elle recéle de nombreuses icônes dessinées par un pére qui fut, à son époque, célébre et comparé à Roublov, le pére Grégoire Kroug. 

     

    Deux autres sites de Vanves ont été marqués par la présence russe : Tout d’abord le Lycée Michelet qui a reçut toute une section de russes alors qu’il servait d’hôpital aux milliers de blessés et de convalescents de la guerre 14-18 comme de nombreux établissements scolaires puisque les classes restaient vides. Xavier Renard raconte dans son livre « Le Château et le Lycée de Vanves que la Révolution d’Octobre occasionna des troubles parmi les soldats russes soignés à Michelet. Il fallut que la troupe intervienne entre les Blancs et les Rouges, et ils furent déplacés au camp de la Courtine. Ensuite le cimetière qui posséde un carré militaire où reposent notamment des soldats russes et ukrainiens. La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois,  à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, qui rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves.

  • VANVES ET SON PATRIMOINE : 15 ANS DE FOUILLES ARCHEOLOGIQUES ORDINAIRES

    A L’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, du 15 septembre au 13 octobre 2012, le service des Archives municipales propose une rétrospective des fouilles archéologiques réalisées à Vanves en 2010. L’exposition présente les principaux résultats scientifiques de l’opération menée en 2010. Les objets découverts (céramiques, pièces de monnaie, objets de parure, vestimentaires ou de soin du corps…), dont plusieurs seront exposés à cette occasion, témoignent de l’intérêt de ce « patrimoine caché » mis au jour dans le centre ancien de Vanves. A 17H samedi, est prévue une visite conférence en présence d’Antoine Nadeau archéologue ayant dirigé ces fouilles

     

    Les premières fouilles archéologiques remontent en 1997 sur la propriété de Monsieur Mury à l’angle de la rue de la République et de la place du VAL (Maréchal de Lattre de Tassigny)  à l’occasion d’un projet immobilier dont le rez de chaussée est aujourd’hui occupé par l’agence de la Banque Populaire. Les responsables d’une association, Vanves Village Vivant, étaient alors entré dans la cave de l’ancienne boulangerie où ils avient découvert une cave voutée, un beau plafond. « Tout est partit de là. Nous ne l’avons pas su tout de suite, mais le promoteur qui avait déjà déposé un premier permis de construire m’a fait part de ce problème » explique Mme Mury. « Une premiere tranchée a permis de découvrir un vase, style Valauris, des poteries qui remonteraient au IVéme siécle soi disant. Puis 4 puits blindés pour faire des sondages qui ont nécessité de dépaver la cour des bâtiments où habitaient mes beaux parents ». Et là ce fut la surprise totale avec la découverte d’importants vestiges gallo-romains, des thermes,  par l’INRAP (Institut National des recherches archéologiques) avec François Revel, un jeune archéologue.

    Du coup, la délivrance du permis de bâtir avait été suspendue, avec des fouilles menées à partir de la fin Mai 1999. Ce qui a énormément retardé la construction de cet immeuble, le couple Mury se débattant avec la mairie, les services des impôts pour éviter de payer des taxes foncières (sans succés) sur des terrains paralysés par les fouilles archéologiques, et le promoteur qui a déposé pas moins de 7 permis de construire dont 4 entre 1994 et 1996 refusés à chaque fois pour non compatibilité avec le POS. Mais rien de suffisamment exceptionnel n’a finalement été mis à jour pour justifier une protection absolue du site comme l’avaient craint les propriétaires et le promoteurs

     

    Mais ce n’était pas fini, car à l’occasion de la construction de deux immeubles derrière l’église Saint Remy, Le Hameau de Saint Remy, dans le centre ancien de Vanves, des sondages puis des fouilles réalisées d’Avril à Juillet 2004, ont mis, de nouveau,  à jour des vestiges archéologiques, dans un petit jardin bucolique derrière la grande maison qui a servi de presbytére à une certaine époque. Là, il s’agissait là des restes d’une bâtisse du IIéme ou IIIéme siècle selon les chercheurs de l’INRAP, avec leurs fondations, dont 1,20 m de murs apparent sur lesquels des fresques très abîmées apparaissaient. Ce qui est très rare car généralement n’apparaissent que les fondations ou leurs empreintes, quelques pièces de monnaies et de céramiques, des fours de potiers du haut moyen âge. Selon les archéologues qui ont mis en évidence les principales pièces dont une petite cave et des couloirs, la maison n’avait qu’un rez de chaussée. « Les sols étaient sans doute recouvert de dalles. Sur les murs, nous avons observé des fresques, probablement des imitations » indiquait l’un d’entre eux, Stéphane Harlé. Avec évidemment cette fresque qui laisse deviner le visage d’une femme, une peinture gallo-romaine représentant cette divinité grecque, qui regardait un miroir où ne se réflétait pas sa propre image mais l’ensemble de l’univers aquatique qui l’entoure. Ils ont crû qu’il s’agissait d’une représentation de Vénus, alors qu’il s’agisait d’une Néréide, Panopée déesse marine d’une grande beauté vivant au fond de la mer qui remontait à la surface pour aider les marins, dont une salle culturelle de Vanves porte maintenant  le nom.

     

    Les archéologues à l’époque s’étaient interrogés sur la présence de cette batisse, de la richesse de ce site, située à quelques kilométres de l’antique lutéce. Ils ont bien sûr fait le rapprochement avec les thermes découvertes en 1997. « S’il y avait des bains publics, cela signifiait que Vanves était un lieu très fréquenté à l’époque Mais par qui ? Peut être de riches lutéciens venus se reposer hors de la ville et jouir de la vue sur la Seine. Et poyrquoi pas par des pélerins attirés par un lieu de culte ? Car pourquoi construire des thermes alors que ceux de Lutéce sont à côté ? Hypothése : un aflux de pélerins autour d’un sanctuaire aurait rendu des bains publics nécessaires. Sauf que, pour l’instant, aucun temple n’a encore été découvert » s’interrogaient les archéologiques qui s’étonnaient que « ce site n’ait été jamais pillé après avoir été abandonné ». Pour eux, « cette découverte était d’autant plus précieuse que, durant les siécles postérieures, il y a eu un apport de terrasses qi a scellé le bâtiment. Or les bâtiments antiques étaient souvent démontés au Moyen Age pour fournir des matériaux à de nouvelles constructions. Placée dans un cercueil de terre, la maison a ainsi été protégée ».

     

    Ainsi, comme le craignaient ou s’en satisfaisaient certains habitants du centre ancien, « dés que l’on creuse dans ce quartier, on n’est pas au bout de nos surprises ! ». Ce qui a été le cas du côté de l’ancien blanchisserie de la rue de l’église, où a été édifié un immeuble d’habitation, pas très loin des thermes découvertes voilà 15 ans. Là, furent découvert en 2006  un ensemble de 4 fours de potiers du VII au IXéme siécle  qui confirmait l’importance d’un centre de production de poteries de Vanves jusqu’au début du Moyen Age. « Cette activité de poterie constatée rue de l’Eglise mais aussi aux Thermes gallo-romaine  montre qu’elle a commencé à l’époque romaine et s’est poursuivie à l’époque Mérovingienne ». Ainsi qu’un large portique réservant un vaste terre-plein à l’avant des thermes : « une telle installation laisse penser à la présence d’une palestre (un gymnase) et va dans le sens d’un milieu culturel public, les thermes étant liés aux pélerinages, ce qui n’implique pas forcément l’existence d’un « vicus » un village autour » expliquait Xavier Peixoto qui avait dirigé les premières fouilles.

     

    Enfin, en 2010, à l’occasion de la construction de l’immeuble situé à l’emplacement du commissariat dela série Julie Lescaut, était mené de nouvelles fouilles qui mirent à jour de nouveaux vestiges : Ceux d’un bâtiment avec trois murs délimitant deux salles, enduits peints, datant des premiers siécles de notre ére, qui a été étendu vers le sud,  de la vaisselle en céramique, des puits, un four indiquant que l’occupation s’est poursuivie aux époques mérovingiennes et carolingiennes, des ossements… « Cette fouille archéologique préventive au 20 rue de la République a permis de révéler sept grandes périodes d'occupation du début de notre ère jusqu’à l’époque contemporaine, et confirmé, après les fouilles de 1999, 2004 et 2005, l’importance du site archéologique de Vanves, notamment en ce qui concerne l’époque gallo-romaine et le haut Moyen Age » indique t-on au service des Archives de la ville.